onjour! Je m'appelle Cenred mais mes amis me surnomment Kan'. Je suis né sur l'île de Galma et j'ai 26 ans. Côté coeur, je suis en couple et heureux, sachant que mon orientation sexuelle est à 100% hétérosexuel. J'appartiens au groupe Archenlandais . Je suis une personne fidèle, accueillant, ambitieuse, curieuse; mais aussi franc, cachottier, prudent, frondeur. On me dit que je ressemble beaucoup à Dave Franco.

a vie pour moi a commencé sur l'île de Galma, île la plus proche de Narnia. Mon père et ma mère n'avait rien de bien particulier. Mon paternel était un soldat de l'armée Archelandaise et ma mère était la fille d'un pêcheur insulaire. Ils se sont rencontrés lors d'une des missions de mon père. Je ne suis le fruit que d'une rencontre entre un soldat et une femme banale. J'ai grandi avec ma mère sur l'île de Galma. Au début je m'y plaisais, nous étions proche de Narnia et à la fois suffisamment loin pour nous éviter les problèmes que pouvaient connaitre les Narniens. Je me plaisais bien sur cette île, du moins jusqu'à ce que j'atteigne l'âge qui me fit comprendre qu'un enfant a une mère, mais aussi un père. J'ai durant deux ans tenté de tirer les vers du nez de ma mère, mais à chaque fois je me trouvais confronté à un mur. Elle refusait catégoriquement de me donner la moindre information sur lui. J'ai donc grandi dans l'ignorance. Tant que tout allait bien, ma mère préférait me tenir à l'écart de cette histoire. J'ai bien tant que tout allait bien. Il y a de cela dix ans maintenant, ma mère est tombée gravement malade. Le médecin de famille ne lui donnait pas beaucoup de temps à vivre. C'est donc sur son lit de mort qu'elle m'a dit tout ce que je voulais entendre: l'identité de mon père, le lieu où il me sera possible de le retrouver... Après avoir offert une sépulture à ma mère, j'ai regroupé le peu d'affaire qui m'appartiennent et je suis parti. Rien ne me retenait à Galma. Durant mon enfance, je passais le clair de mon temps avec ma mère à travailler au port, alors je n'avais ni famille, ni amis pour rester sur l'île. Baluchon sur l'épaule j'ai donc pris le premier bateau menant au continent. A Narnia tout semblait être calme, les Telmarins étaient bien présents, mais en tant qu'humains aucun soupçons ne pesaient sur moi. J'ai traversé le pays en quelques semaines. Jusqu'à ce jour je n'avais encore jamais quitté l'île et le paysage Narnien me plaisait énormément. Vous savez lorsque l'on est enfant, nos parents nous racontent des histoires sur Narnia et je me rend compte que tout ce que j'avais pu imaginé du pays étaient infiniment plus petit que la réalité.

A mon arrivée à Archeland, j'ai d'abord été mis en "quarantaine". Archeland est un pays qui a réussi pendant toutes ces années à rester à l'écart de la guerre entre Narnia et Telmar. Le roi considérait les Narniens comme ses alliés, mais il ne pouvait se permettre de mener bataille contre les barbares Telmarins et pour cause, ils étaient bien plus nombreux qu'eux. Pendant plusieurs jours j'ai expliqué et réexpliqué les raisons de ma venue à Archeland. Par chance, mon paternel semblait être connu dans ce pays et j'ai été libéré, sous surveillance. Comme je le souhaitais, j'ai cherché à le retrouver en vain. Un matin le roi m'a convoqué dans son palais. J'étais persuadé qu'il voulait me voir pour parler de mon père. En route vers la forteresse j'étais plein d'espoir. Enfin j'allais pouvoir avoir les réponses à toutes mes question et qui sait j'allais peut-être voir celui qui m'a abandonné alors que je n'étais qu'un bébé. Lorsque je me présentais face au roi, je posais un genou au sol. Non sans rire, il me demanda de me relever prestement. Comme on me l'avait dis, j'obéis.
« Ainsi, tu es le fils d'Harweal ! Très intéressant, ton père est un homme courageux, saches le mon enfant... »
Je relevais le regard, nous y voici donc, je vais enfin pouvoir entendre parler de mon père. Je buvais les paroles du roi Archelandais, il semblait admiratif lorsqu'il parlait de mon paternel. Je suis sûr que je ne regretterais pas d'être venu ici. Du moins c'est ce que je pensais avant que le roi ne reprenne la parole. Sa mine semblait plus grave, ce qui ne présageait rien de très bon.
« J'aurais aimé que tu puisse le voir, malheureusement il est prisonnier des Calormènes depuis bien des années. »
En entendant ces mots tout s'assombrit, j'avais quitté mon île natale dans le but de retrouver la seule famille qui me restait et je découvrais maintenant que la seule personne qui me reste est en fait prisonnière je ne sais où. Quelle déception ! Il m'a fallut plusieurs jours pour me remettre de cette nouvelle. Après quoi le roi m'a de nouveau convoqué pour me soumettre une offre des plus alléchantes. Une place dans sa garde personnelle. Ça peut vous paraitre in-important, mais pour un garçon qui n'a ni toit, ni argent, c'est un don du ciel. J'ai donc accepté et puis je me suis posé une question. Pourquoi moi et pas un autre ? Je suis un étranger, un garçon tout juste adulte et je ne suis pas franchement le genre d'homme qui aime se frotter aux autres. Il me fallut attendre de rencontrer une femme dans un bar pour enfin comprendre que mon père n'était pas un simple Archelandais, mais le conseiller militaire personnel du roi. Tout s'éclaircissait donc pour moi. Mon père était un homme important ici et le simple fait d'être son fils, m'ouvrait toutes les portes ou presque.