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Jason ✘ Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour.

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Esméralda N. Miraz

Esméralda N. Miraz
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MessageSujet: Jason ✘ Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour. Jason ✘  Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour. EmptyMer 19 Fév - 17:29

Nolan E. Miraz & Louka J. Miraz
Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour.

Je suis persuadé qu'au fond de toi, la véritable Esméralda vis encore et est morte de peur à l'idée que tu la livres à Nolan. Je me souvenais encore parfaitement des paroles brûlantes de peur de Jason. Je me souvenais parfaitement de ma fuite et de ma décision de prendre un nouveau départ. Je m’en souvenais parfaitement parce que je ne regrettais pas, non, j’étais bien dans ma nouvelle vie. Mais je n’avais pas perdu ce manque si profond au fond de moi, et finalement elle était  revenue se loger en moi. Elle n’était pas réellement morte comme je l’avais cru au contraire, elle se battait depuis ses derniers mots comme pour prouver qu’il avait raison. Car, après tout, il avait raison. J’étais morte de peur, incapable de vivre sans lui. Pourtant, aujourd’hui, j’étais là, sans lui et je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour me battre et pour sauver ma peau. J’étais bien en danger à chaque seconde de ma misérable vie. Mais je devais me battre et prouver à tous, que j’étais là, je n’étais pas qu’une femme. J’étais une combattante, une force sur laquelle on pouvait espérer et s’appuyer.

L’aube ne perçait pas encore le ciel quand j’avais ouvert les yeux face à l’horreur répugnante qui se tenait dos à moi. Toujours endormi et la respiration lente, je savais qu’il somnolait et que si je tentais une seule attaque, je mourrais.  Alors en attendant que sa coquille se perce petit à petit, je me laissais aller à ses plaisirs d’hommes, répugnée par ses demandes de plus en plus importantes. Il se fichait de faire mal, de blesser dans les mots, la peau ou la fierté, il aimait se sentir fort et dominant face à une fragile petite fille. Et à la fin, il aimait rajouter sa substance dans mon corps comme pour prouver qu’il n’était pas totalement impuissant face aux femmes, et qu’il n’était pas homosexuel. Sauf, qu’après mes recherches, il ne regardait pas les seins des femmes lors des bals, mais bien le jouet des hommes. Il n’aimait pas les formes rondes mais celle carrée.   Finalement, il était bien loin le Grand Roi.

Ne supportant plus la lourdeur du silence, je remis mon châle toujours présent depuis ma fuite, mes bottes, et attachait mes longs cheveux avec un ruban. Je ressemblais ainsi, exactement à la femme que Louka avait vue pour la dernière fois. Ce prénom me brûlait le cœur comme une dague planté au milieu. Il fut la résonnance de mon passé et de mon enfant futur, perdu, dans l’amour, la rage, le sang. Les mains tremblantes de souvenirs, je fermais mon châle, et sortit de la chambre.

Ce fut comme renaitre de prendre un bol d’air frais venant du frais matin des îles. La fin du couloir m’apportait à un balcon qui donnait sur une magnifique vue de l’océan. J’aimais me rendre là chaque matin, pour me souvenir du même paysage, dans mon château, à Telmar. Fermer les yeux et penser à mon passé lui permettait de se réveiller un peu plus. Finalement, fallait-il mieux que je taire l’Esméralda si violente ? Préférait-on l’Esméralda douce et docile comme un animal ? Non, je refuse. Je n’étais pas ça, je n’étais plus un animal qu’on prenait, qu’on mangeait, puis qu’on jetait la carcasse. Je marchais jusqu’au balcon, reprenant doucement mon calme en espérant que personne ne viendrait venir m’ennuyer. Je savais qu’à cette heure ci, personne n’était levée, personne n’avait pu me voir sortir de sa chambre. Il ne fallait surtout pas attirer l’attention sur la fille de Telmar. « L’étrangère », « La guerrière »… Comme si on essayait de me cacher ses surnoms infâmes qu’on osait me donner. Et personne pour me défendre, plus de familles, plus d’amis. Même Arizona m’avait abandonné pour retrouver sa troupe de Narniens. Et dire que, lorsque nous étions petites, nous nous étions promis de rester ensemble, dans les îles. Construire des cabanes, manger des fruits, pendant des bains dans les cascades d’eaux turquoise de l’océan… Ce monde me semblait si loin, si étranger.

J’espérais que personne ne verrait cette larme coulée le long de ma joue face à mon passé. Combien d’hivers j’avais prit le bateau  royal pour me rendre auprès de cette famille si aimante et si indestructible à l’époque ? J’aurais tout fait pour quitter Telmar et aujourd’hui, je ne demandais qu’à retourner là-bas et retrouver une famille, une vie simple et douce.

Aujourd’hui était un grand jour. J’allais enfin mettre mon plan à exécution. Enfin, j’allais reprendre la route vers l’inconnu en espérant qu’il me protégerait toujours des malheurs qui se trouvaient sur ma route. Au final, j’espérais seulement qu’il me protégerait de lui-même, car il était mon plus grand malheur. Celui qui m’avait fait temps de mal.  Pour lequel j’avais tant souffert pendant des jours. Mais pour lequel j’avais aimé partagé de si beaux et doux moments en sa compagnie.

Un coup de poing dans le mur derrière moi me fit alors réagir. Je n’étais pas seule, mais ça je le savais depuis que j’étais sortie de cette chambre. Mais de peur de savoir qui m’avait vu, j’avais préféré continuer ma route. Mais si un être aussi insolant osait taper dans un mur face à la chambre de Nolan c’était un suicidaire….

Le sol sous mes pieds s’écoula. Il était bien là devant moi. Comme si j’avais l’impression de tomber, je tenais mes mains fermement sur le rebord du balcon. Au fond, je sentais que mon cœur battait plus vite, qu’elle remontait, qu’elle hurlait si fort, qu’elle avait une force, une puissance bien plus double que la mienne. Que l’amour que nous ressentions pour lui était le même.

Ce fut comme une libération. Je savais, elle savait, nous savions qu’au final, je n’étais rien sans elle et qu’elle n’était rien sans moi. Enfin, je m’apaisais lui laissant un peu de place dans mon corps et pour qu’enfin, nous puissions nous battre pour nos rêves. Lui, la famille… Tout était beaucoup plus simple. Pendant des années, j’avais caché ma rage envers mon père et ma sœur, elle avait grandit, puis elle s’était amplifié avec Jason et le bébé. Mais lui, il m’avait apporté la douceur, le bonheur, et enfin l’amour. Rien de tous ses sentiments ne pouvait s’effacer. Mais aucune ne devait passer au dessus des autres. Chacun devait vivre ensemble. Et s’unifier pour battre tous les horreurs de ce monde.

« Jason »… Mon visage s’illumina face à l’être aimé, malgré les blessures et les souffrances. Il m’avait suivit, il était venu. Je ne savais plus si je devais l’accepter ou le refuser. Mais à cet instant précis, je ne voulais que le prendre dans mes bras. Juste le sentir contre moi. Mais son regard croisant le mien je compris qu’il était en colère. Qu’il se pensait trompé à son tour. Et que je l’avais quitté pour un autre. Je devais tout lui expliquer, tout lui faire comprendre avant qu’il ne sombre dans la folie. Je courus jusqu’à lui, et me retrouva juste sous son nez pour qu’il me voit. « Ne pense pas ça, je t’en prie, ne croit pas ça… C’est si compliqué mais laisse moi du temps, laisse moi te faire comprendre… »

 
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Jason L. Miraz

Jason L. Miraz
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MessageSujet: Re: Jason ✘ Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour. Jason ✘  Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour. EmptyDim 9 Mar - 23:29

Nolan E. Miraz & Louka J. Miraz
Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour.

Elle fait mal, elle hurle dans ton esprit, elle te réduit à néant. Elle s'infiltre dans ton corps et brûle tes organes, elle grignote ton âme, coule dans tes veines. Elle n'a ni foi, ni loi, elle cherche juste à te faire taire, à te transformer en un mort vivant. Elle s'appelle regret, souffrance, lamentation, doute. Mais qu'importe ces noms, elle est surtout là pour te détruire, faire de toi un misérable tas de cendre qui se disperse au vent. Alors tu n'as plus le choix, plus aucune saveur dans ta bouche, plus aucune raison de te battre. Tes rêves sont entravés, et tu te contentes d'avancer, sans réfléchir là où tu mets les pieds. Tu deviens un corps errant sans le moindre coeur, ni la moindre émotion. Tes sentiments se terrent dans un endroit qui t'es inconnu, il ne reste plus de toi qu'un tas de chair. Et tu prends alors conscience que la seule chose qui puisse te sauver de cette spirale infernale, c'est encore la mort. Tout ce qui qui comptait pour toi t'a été enlevé, tout ce qui te rendait fort et droit n'existe plus, alors à quoi bon lutter ? Tu ne veux plus lutter. Tu ne peux plus lutter.  Seulement tu es lâche, et encore animé par ce stupide espoir de retrouver un jour intacte ce que l'on t'a arraché. Alors tu continues d'avancer dans un sentier qui n'est pas le tien, pas après pas, jour après jour. Mais tu as tord, tu as beau marché vers l'avenir, ce que tu as perdu ne te reviendra plus. Jamais.

D'un sursaut je m'éveillai et me précipitai vers les affaires pour les saisir. Le corps collé par la sueur, je sentais mes membres trembler, mes jambes se dérober sous mes pieds. Cela faisait plus de quatre jour que je n'avais rien avalé, obéissant uniquement à mes pieds qui progressaient vers les îles au rythme d'une rengaine lassante qui me rendait fou. Un seul mot la composait, un unique mot tambourinait dans ma tête sans que je ne puisse exercer le moindre contrôle. Esméralda. Esméralda. Mon esprit n'existait plus, il s'était envolé et à présent j'avançais, poussé par un instinct de survie. C'était elle ou la mort. Elle ou plus rien du tout. Elle ou tout simplement le néant. Je n'avais pas le moindre plan, et aucune idée géniale n'était survenu dans mon cerveau. Armé d'une simple cape et de mon épée, j'avais traversé Telmar, puis Narnia, comme un fantôme perdu au milieu d'un monde inconnu. J'avais vu des morts, des gens pleurer, mais pour l'instant, rien dans ma tête ne fonctionnait. Rien à part ce flair qui me guidait vers elle.
Epris de convulsion, je m'emparrai de ma gourde pour m'hydrater, mais recracher immédiatement l'eau croupie. Mon corps était faible, assécher, affamé depuis le jour où je l'avais vu s'enfuir au fond de ce couloir interminable. Le premier jour avait été difficile, mais je n'avais pas encore perdu le contrôle. J'avais alors plannifer les jours à venir : fonder une armée, reconquérir le trône et retrouver Esméralda. Cependant, la première nuit avait changé la donne, m'entraînant par la même occasion dans un gouffre sans fin. Toute la nuit, ses paroles salées s'étaient écrasées contre mon coeur. Toute la nuit, j'avais cru voir la fin d'une misérable existence. Alors j'avais décidé de tout envoyer balader, de me fermer à mes pensées, et de suivre ce que l'essence en moi me criait de faire.

Marchant avec difficulté, j'ôtais ma tunique pour me diriger vers le ru en contrebas. Le jour n'était pas encore levé, et je pourrais atteindre le château des Dwegaz avant celui-ci. Sans perdre de temps, je me jettais alors dans la rivière, buvant par la même occasion, avant laisser ma peau nue goûter à la fraîcheur de l'eau. Le bain fut rapide et sans la moindre sensation, et aussitôt je remettais ma tunique et m'éloignait du bord. Avec avoir ingurgité quelques fruits, je marchais pendant une demi-heure avant d'appercevoir les lueurs de Doorn qui demeurait envelopée dans la nuit. Le royaume du tyran paraissait si calme. Une seconde, je le considérais, en me disant qu'elle se trouvait là, quelque part, sans doute dans les bras de ce monstre. Cette pensée affreuse, je n'avais cessé de la chasser pendant ces derniers jours, mais elle revenait au galop à peine m'avait-elle quittée.
En quelques minutes j'arrivais devant le maudit palais que j'avais apprécié durant mon adolescence, et y pénétrait sans le moindre mal, ce qui me surpris vraiment compte tenu de la situation. Un seul capuchon dissimulait mon identité, mais je n'avais pas peur de me faire arrêter.

Les couloirs familiers s'ouvraient devant moi, et je n'hésitai pas une seconde, je me rendis vers la chambre de Nolan. Si elle avait tenue ses paroles, elle devait sans doute s'y trouver. Elle serait étendue à ses cotés, un corps si beau à côté d'une pareille horreur. Alors je tuerais Nolan et l'enlèverais de ses griffes. Alors je saisirais mon destin de deux mains. Elle me détesterait sans doute, elle chercherait à me faire du mal. Elle voudrait s'enfuir, mais je lui résisterais, et je l'emmènerais avec moi.
Le fil de mes pensées fut délié par une gifle.
Elle était là, elle venait de filer devant mes yeux avant de disparaitre. Esméralda ne se trouvait qu'à quelques mètres de moi, séparée par une riducule cloison. Je frappai alors au mur et me dévoilai.

Esméralda sembla surprise par ma présence. Comme si tout ça n'était qu'un songe sans sens, mais ressemblant à une évidence. Elle portait le même châle que le jour de nos adieux mais paraissait terriblement différente. Il n'y avait plus de haine en elle, ou du moins, le temps d'un instant. " Jason " Un rayon éclaira son visage et toute la pression que j'avais accumulé se dissipa en une fraction de seconde. Elle semblait douter de la marche à suivre, mais l'essentiel avait été dit par l'expression de son visage. Plus rien ne comptait alors, il n'y avait plus qu'elle, que moi, et je compris alors que cela me suffisait. Que le trône n'était qu'un devoir, mais qu'il n'existait rien de plus important que la présence d'être aimé à ses cotés, rassurante, bienveillante, enivrante. Cette constation me frappa comme une vague en pleine figure, les regrets des événements passés également. J'avais fait des erreurs, tellement d'erreurs. Mais Esméralda ne me l'avait pas pardonné. Je lui aurais pardonné dans la situation inverse. Car rien n'était plus important que l'amour. Elle avait choisi autre chose. Elle avait choisi quelqu'un d'autre. Et sans que je ne m'en rende compte, la colère survint alors.
Sous son châle, Esméralda était nue. Nolan également, plus loin. Il s'était déversé en elle, et elle avait sans doute pris du plaisir. Elle avait dit juste, elle était redevenue cette princesse odieuse. Et surtout, elle m'avait trahi. Avec un assassin. Son regard croisa alors le mien pour la première fois, et elle courut vers mes bras. Elle avait lu ma colère. " Ne pense pas ça, je t’en prie, ne croit pas ça… C’est si compliqué mais laisse moi du temps, laisse moi te faire comprendre… " Je secouai la tête, le visage empli de dégoût. " Il n'y a rien à me faire comprendre, j'ai déjà compris. Je... Je ne pensais pas que tu irais jusque-là, je ne pensais pas que tu pourrais en choisir un autre. Je savais que tu avais souffert et que tu m'en voulais, mais... " Je baissais les yeux. " J'ai été un idiot. " Le combat était perdu, je n'avais plus envie de me battre, et cette fois-ci la raison était différente. J'avais tenté de réparer mes fautes, mais ces réparations-là, je voulais les faire pour l'Esméralda que j'aimais, pas pour cette fille-là qui se tenait devant moi. " J'espère, au mois, que tu as pris du plaisir... Je me suis fait du soucis pour toi mais visiblement j'avais tord. " Je laissais un court silence s'installer avant de le rompre par une phrase brève mais douloureuse. " Je n'aurais pas du venir. "


 
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Jason ✘ Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour.

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