Jason L. Miraz► Date d'inscription : 04/02/2013
► Messages : 649
► Ma petite bouille : Hayden Christensen
► Copyright : Livia & tumblr
► Age du personnage : 19 ans
► Race : Humaine
► Double Compte : Lucy & Mia
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| Sujet: Jason ♣ Un homme qui ne se bat pas pour ce qu’il veut mérite ce qu’il a. Lun 4 Fév - 20:55 | |
| Jason Louka Miraz ta citation qui tue ta mémé en string B
onjour! Je m'appelle Jason Louka Miraz mais mes amis me surnomment Jason. Je suis né(e) à Telmar et j'ai dix-neuf ans. Côté coeur, je suis fou d'elle, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuelle. J'appartiens au groupe Telmarin et je suis un(e) humain . Je suis une personne rêveuse, joueuse, compatissante, passionnée; mais aussi rebelle, solitaire, un peu paumée, fière. On me dit que je ressemble beaucoup à Hayden Christensen. |
this is my story U n souffle, un murmure, un air frais sur ma peau, et la lune qui se découpe haut dans le ciel. Vous y croyez vous ? Pouvez-vous vous imaginer qu'en l'espace de quelques mois votre vie entière peut basculer ? Que vous vous retrouvez propulsé au milieu d'un combat qui ne devrait pas être le votre, mais que pourtant, vous vous appropriez, parce qu'au fond de vos tripes, vous sentez que tel est votre devoir ? Toute ma vie aurait pu être différente, oui, très différente. Seulement, je suis né sous la mauvaise étoile, au mauvais moment, dans la mauvaise famille. Enfin, je ne dirais pas mauvaise famille, car si celle-ci avait été différente, je ne l'aurais pas rencontré. Elle. Mais de toute manière, je n'y pouvais rien, tel était mon destin, une existence qui m'a été enlevée jusqu'à la mort de mon père, et qui, aujourd'hui, m'échappe totalement. Et si j'étais destiné à ça ? A errer sans prendre but précis. Sans ambition, sans rêve. Non, elle est mon nouveau rêve. Mais je suis tellement lâche qu'à un moment donné, je finirais par tout faire capoté. Je suis Jason Miraz, je suis devenu roi. Je suis Jason Miraz, et j'erre entre deux eaux troubles aussi complexes que toute ma personne. Je suis Jason Miraz et ceci est mon histoire. Les premiers souvenirs que je garde en mémoire sont ceux d'un enfant courant dans les prés, et se tournant pour observer une haute muraille, celle de sa maison. Je devais sans doute avoir sept ou huit ans en ce temps là, mais déjà, je savais que ma vie ne pouvait se finir ici. Telmar, comme l'appelait mon père. C'était censé être mon avenir, mais moi j'en avais décidé autrement. Je voulais être explorateur, ou aventurier. Ou du moins quelque chose qui m'aurait permis d'être libre. Je ne demandais rien d'autre. Juste la liberté. Mais Miraz avait déjà planifié mon avenir. Il m'enfermait des heures durant, pour m'apprendre les rudiments de l'éducation, mais aussi et surtout, les stratégies de guerre. Oui, dès ma naissance, nous étions en guerre, mais à l'époque, je ne savais pas trop ce que signifiait ce triste mot, qui faisait pleurer des gens et disparaître d'autres. Je pensais que c'était un genre de rituel pour lequel était formés des hommes, et qui n'était pas très amusant. Mais après tout, cela m'importait peu, tout ce qui comptait en ce temps là, étaient les escapades que je faisais avec Esméralda, ma grande soeur. Ce dont je me rappelle, c'est que je l'aimais beaucoup, bien différemment qu'aujourd'hui, mais déjà, elle comptais énormément pour moi. Sans doute était-ce car nous nous ressemblions beaucoup, ou peut être car elle aussi avait en horreur notre quotidien ... Quoiqu'il en soit, je courais toujours dans les couloirs du château, bousculant au passage quelques servantes, qui m'insultaient alors de "vilain fripon" , et espérant trouver ma soeur. Une fois devant elle, je la suppliais, et bien souvent, elle ne mettait guère de temps à céder. Je crois bien que si elle n'avait pas été là, toute mon enfance m'aurait été insupportable. Quelques fois, nous rentrions maculés de boue, et Miraz nous faisait passer un sale quart d'heure. Je me rappelle qu'une fois, j'avais fait l'école buissonnière en filant à travers les pattes de mon précepteur qui m'expliquait l'architecture. Pendant plus de deux heures, j'avais couru, sauté, et je m'étais même baigné dans une rivière, juste parce que je savais que le père n'aurait pas apprécié cela. J'étais tout fier de moi, content d'avoir fait mon rebelle. Seulement, à mon retour, les deux hommes de main de mon père m'avaient fermement saisi par le bras, avant de me jeter dans un cachot. Miraz fit alors son apparition, figure froide, mine renfrognée. Je m'étais approché de la grille sombre, et lui avait imploré de me sortir de là. Que j'avais pu être naïf ! Il s'était contenté de me répondre d'un ton sec " Il est temps que tu apprenne à être un homme Jason. " , avant de tourner les talons sans m'accordez un regard de plus. Je crois que c'est à ce moment là que j'aurais du me rendre compte que mon père n'était qu'un coeur de pierre, mais je n'étais qu'un gosse, et je ne comprenais pas vraiment tout ce qu'il se passait autour de moi. Oui, je n'étais à l'époque qu'un enfant, et d'ailleurs, seul dans ce cachot, je me comportai comme tel. Agenouillé, tête entre les mains, je grelottais, pleurais, apeuré et nourrissant une profonde colère. Il n'y avait qu'une pensée dans ma tête, celle de savoir quand est-ce que ce supplice s'achèverait enfin. Je dus attendre jusqu'au petit matin, pour qu'enfin, des pas résonnent dans l'escalier de pierre. Dans l'encadrement de pierre, je vis apparaître Miraz, qui fit ouvrir le cachot, et me tendit la main. " J'espère que tu as compris. " Je ne lui répondis pas, mon regard était alors vide et haineux. Je me rappelle avoir ressenti un profond sentiment de rancune, en quittant ce cachot. Mais il fallait bien se l'avouer, le roi de Telmar avait réussi sa manoeuvre. En quittant ma prison d'un soir, j'étais devenu un jeune homme. J'avais alors une dizaine d'années, et quelque chose en moi c'était brisé. Encore aujourd'hui, je suis incapable de savoir quoi, néanmoins, ce qui est sûr, c'est que j'étais prêt à apprendre, prêt à m'affirmer, et surtout prêt à embrasser ce foutu destin auquel la vie m'avait affublé. Je venais de naître une première fois, et ce qui est drôle quand même, c'est de se dire que c'est dans ce même cachot que je suis né à nouveau, lorsque mes lèvres ont goûté à sa peau ... Le temps se mit alors à filer sans que je ne parvienne à le rattraper. Je commençais à faire mes premières armes, et à essayer de me débrouiller pour concilier vie de prince et puissant désir de liberté. J'avais cessé de m'opposer à mon père, de soutenir fermement que je ne voulais pas de cette existence, car je le savais désormais, cela ne servirait sans doute à rien. Ce que Miraz voulait, Miraz l'obtenait toujours. Alors je me réfugiais dans le mutisme. Je me contentais d'hocher la tête à ses questions, de devenir un bon soldat, et puis de passer inaperçu. J'étais critiqué, mais à vrai dire cela ne m'importait peu. A l'âge de treize ans, la majorité des gens de la Cour me qualifiaient d'incapable, d'adolescent rebelle, de "prête-nom", tandis que pour les politiques étrangères au royaume, je n'étais que le joujou de mon père. En un sens, ils n'avaient pas tord. Seulement, ce qu'ils ignoraient résidait bien dans le fait que j'avais conscience d'obéir à mon père. Oui, je me pliais à ses volontés, car après tout, une fois que le trône me reviendrait, j'allais être libre d'en faire ce que je voulais ... A quatorze ans, je dirigeais un petit groupe d'hommes, des novices, et je me rappelle que ma soeur Anna avait fait une crise en apprenant la nouvelle. Si je n'avais jamais été trop proche de celle-ci, le temps qui défilait semblait vouloir creuser un fossé entre nous. Je la trouvais trop prétentieuse, ambitieuse et manipulatrice, elle me pensait idiot et inutile. Heureusement, je pouvais toujours compter sur Esméralda, car même si les années s'écoulaient, nous étions toujours aussi proches. Je ne sais pas toujours pas pourquoi, mais avec elle, je pouvais être moi-même, et cela faisait vraiment du bien ... A la même époque, je goûtais aux premiers plaisirs de la chair. Plutôt beau garçon - car il serait inutile de faire de la fausse modestie - et surtout, héritier du trône, bien des jeunes femmes se pressaient aux portes de mes appartements pour avoir la chance de partager le lit du prince. Beaucoup de ces catins pensaient pouvoir me manipuler, en usant de leurs charmes pour gravir les échelons de la société, et la majorité de celle-ci prenaient leur envie pour une illusion. C'était bien moi qui me jouait d'elle, car en leur faisait miroiter leur désir, je comblais assez rapidement les miens. Il faut bien se l'avouer, je me comportais comme une ordure avec les femmes. C'était un peu comme mon purgatoire contre toute cette frustration que j'accumulais dans mon esprit. Il y a bien sûr eu Sage, mais cela, c'est une toute autre histoire ... Le feu de mon caractère et la complexité de mes sentiments s'accrurent, tandis qu'au dehors, les prémices des événements actuels commençaient déjà à se mettre en place. Si je les combattais, je me fichais pas mal des narniens, je n'étais pas pour cette guerre, tout ce qui m'intéressait était de pouvoir parvenir à quitter Telmar un jour ou l'autre. C'était sans doute la plus égoïste des attitudes néanmoins, c'était celle que j'avais choisi d'adopter. Et puis finalement, les affaires de l'état devinrent mes affaires personnelles. Les narniens m'avaient déclaré la guerre, en m'ôtant la seule chose qui me rattachait à ma misérable existence telmarine. Esméralda. C'est fou quand même, mais on en revient toujours au même point vous ne trouvez pas ? L'automne se faisait lentement une place quand ils l'enlevèrent. Je ne m'y attendais pas, personne ne s'y attendait. Nous avions l'air indétrônable, nous les telmarins et notre puissante armée ... Je me souviens être entré dans une colère monstre, tout mon corps était traversé par des sentiments si puissants, que j'aurais du me douter à l'époque, que les sentiments que je ressentais pour ma soeur dépassaient amplement ceux de la fraternité. Cela étant, la vérité ne me sauta pas aux yeux ... Outre cela, je devais interroger un prisonnier narnien, et avec Zareck, nous lui fîmes passer un sale quart d'heure. En le laissant seul avec mon soldat, je savais quel sort l'attendait. Mais une fois de plus, le contraste de mes sentiments, alimentés par le désir fou de retrouver Esméralda, me conduisirent à me comporter de manière égoïste. C'était à dix-neuf ans que je compris enfin le sens du mot guerre. Et puis finalement, elle me fut rendue, mais les choses changèrent à jamais. Vous savez, il y a certains moments que vous voulez garder ancrés dans votre mémoire pour tout jamais. Ces moments dont le seul souvenir sert à raviver en vous les plus beaux espoirs, les plus doux frissons. C'était un soir, alors que j'avais décidé de m'isoler dans les cachots qu'elle est apparue. Sublime et pied nus, elle fuyait ses servantes qui tentaient de l'habiller. C'était comme si le destins nous avait réuni. Et nous avons discuté, rigolé, pleuré, et puis ... Je peux sans aucun doute affirmer que cet instant a été le plus intense de toute mon existence. Une nouvelle renaissance pour accueillir un nouveau destin. Nous étions passé de la tristesse à l'amour, et j'avais compris l'évidence ... En voulant la laisser partir, vivre sa vie heureuse et loin de moi, j'avais réalisé à quel point elle était importante. Mais la guerre était toujours à nos portes, et dès le lendemain, je partis sur le front. Je dois combattre la honte pour vous racontez comment j'ai transpercé les narniens, comment j'ai mis le feu à leur campement, comment je m'en suis pris à des innocents, et comment je me suis retrouvé, maculé de sang, devant Peter, le petit roi. J'étais si faible physiquement et mentalement qu'il n'eut aucun mal à m'atteindre. Miraz avait raison, je n'étais qu'un lâche. Cependant, j'ai lutté contre la mort, je me suis battu avec toutes les forces qu'il me restaient, pour enfin, finir par me faire happer par le néant. Quand je me suis réveillé, il ne me manquait plus qu'elle. Elle près de moi, elle pour une nouvelle vie. Il fallait que je la retrouve, que je la récupère, et qu'ensemble nous puissions partir cueillir enfin ce destin qui nous avait été volé. Je suis navré, mais je n'ai plus grand chose à vous conter. Je vous repose donc ma question : vous y croyez vous ? Moi non plus, je ne voulais pas y croire au début, pourtant désormais, la vérité me fait face. Il est parfois impossible de contrôler son destin. Il nous échappe, il s'envole tandis que l'on perd espoir. Pourquoi se battre ? A quoi bon ? Et bien à force de chercher, j'ai trouvé la réponse. Ce n'est pas pour des victoires que l'on se bat, ce sont pour les espoirs et les idéaux qui grandissent dans nos coeurs que les hommes ont mené les plus belles batailles. Alors je me battrais, quitte à devoir demander de l'aide à cette pimbêche de Anna, ou bien à mes ennemis de toujours, mais je finirais par trouver une réponse. Le trône de Telmar finira par me revenir, mais avant tout, et pour la première fois de ma vie, je satisferais mon désir personnel. Celui d'être enfin heureux. |
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Dernière édition par Jason L. Miraz le Jeu 31 Oct - 12:57, édité 4 fois |
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