Bonjour! Je m'appelle Lucy A. Penvensie mais mes amis me surnomment Sa Majesté ... Non je plaisante, on m'appelle plus souvent Lu, ou Arya. Je suis né(e) à Londres et j'ai 15 ans. Côté coeur, je suis célibataire,, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuelle. Mais je crois que plus de détail concernant ma vie amoureuse ne vous regarde pas ... Encore du moins. J'appartiens au groupe des narniens évidement. Je suis un personne entêtée, oui, lorsque j'ai une idée en tête il est dur de me la ôter, mais également relativement courageuse, je suis prête à sacrifier ma vie pour sauver mes amis. J'aime me penser avenante et modeste, compatissante envers ceux qui en ont besoins, et serviable envers ceux qui le mérite. Cela étant, j'ai bien des défauts que je tente de vaincre. En effet, je suis plutôt susceptible, et je ne supporte pas l'injustice, ce qui peut parfois me pousser à sortir de mes gongs, et à agir sans réfléchir. Finalement, plus le temps passe et plus mon caractère s'affirme, je ne cesse de devenir désobéissante, et la détermination de mon caractère me pousse à agir comme je l'entend, lorsqu'une chose me parait devoir être ainsi. Et oui, la jeune Lucy a bien grandi ! On me dit que je ressemble beaucoup à Georgie Henley.

Lucy souffle aujourd'hui ses 15 bougies, mais c'est le regard nostalgique qu'elle se rappelle de son existence. Certes, elle n'en est qu'au début, mais pourtant, bien des choses lui sont arrivées, et sa vie est bien loin d'être celle d'une commune jeune fille de son âge. Comment ? Vous voulez l'entendre ? Alors soit, ouvrez grands vos oreilles.
Ce fut la lumière d'une bougie qu'elle vit en premier. Celle qui trônait sur la table de chevet de sa mère, Helen Pevensie qui suait alors à grosse goutte en donnant naissance à son quatrième et dernier enfant : elle. Lucy Arya Pevensie, benjamine de deux frères et d'une soeur. Une famille unie, mais à laquelle la guerre insuffla les premiers relants  de jalousie et de rancune. De sa tendre enfance elle se rappelle de crises de rire, et de longues balades au soleil du mois de septembre. Et puis, son père parta défendre son pays, à son plus grand malheur. Peu à peu, l'absence du père se fit sentir dans cette famille qui se déchirait lentement. Peter et Edmund, les deux frères de Lucy ne cessaient de se disputer, le cadet jalousant l'aîné, et ce dernier trouvant son petit frère irresponsable et se comportant de manière abrupte envers celui ci. Quand à Susan, elle s'effaçait au fil du temps, posée, et douce, mais ne cherchant jamais à contredire qui que se soit. Lucy, elle, avait tout simplement peur de ce qu'il adviendrait, malgré son courage, elle ne parvenait à comprendre une telle situation.
Et puis, les enfants Pevensie dûrent fuir Londres, pour être acceuillis dans une maison de campagne, où ils seraient en sécurité. Les paysages étaient beaux, tout comme la maison qui impressionna fortement Lucy. Là bas, ils seraient bien. Du moins, ils essaieraient de l'être, il faudraient faire des efforts bien sûr.
Les premiers jours furent difficiles, il pleuvait, et Edmund ralait encore et toujours. Mais Lucy peut aujourd'hui remercier la pluie, car sans elle jamais la jeune fille n'aurait proposé un cache cache et jamais elle n'aurait pénetré dans cette armoire, et découvert Narnia.
Narnia. Au début Lucy crut qu'elle rêvait éveillé. Mais elle savait au fond d'elle que tout était réel. Quelle merveille pour ces yeux. Elle aima Narnia dès les premiers instants. Au pied du réverbaire, elle rencontra ce cher Mr Tumnus qui, l'invitant dans sa maison pour la livrer à cette saleté de sorcière Blanche, se ravisa et lui conta la triste histoire de ce monde. Il était émouvant, gentil, compatissant, et Lucy se prit d'amitié. Il est et restera son plus grand ami. Mais le temps ne se prêtait guère aux élans d'amitié. Lucy, aidée par Tumnus, devait fuir pour échapper aux griffes de Jadis.
Sortant à la volée de l'armoire, elle courut trouver Susan, Peter et Edmund, pour leur anoncer son retour. Après tout, elle était partie pendant plusieurs heures. Cependant, ils ne la croyèrent pas, et Edmund trouva même approprié de plaisanter à ce sujet, ajoutant plus de tension encore à l'atmosphère électrique. Lucy aurait du se douter d'une telle réaction ... Pauvre enfant.
Cela étant, elle ne se découragea pas et retourna à Narnia, et cette fois ci, Edmund l'y suivit. C'est ainsi qu'il rencontra la sorcière et que les ennuies commencèrent.
De retour dans leur monde à eux, Lucy eut l'espoir de voir son frère la soutenir face à Peter et Susan, pourtant son espérance vola en fumée. Edmund la traita une fois de plus de menteuse. Lucy ne comprenait pas. Pourquoi était-il ainsi ? Pourquoi se montrait-il aussi méchant envers elle ? Mais bon, c'était ainsi.
Enfin un jour, suite à une mauvaise balle lancée, les Pevensies pénetrèrent dans l'armoire ... Alors l'aventure commença. Lucy était si heureuse ! Pourtant la situation devint critique. Edmund les trahit et fuit vers la demeure de Jadis qui en fit alors son prisonnier. Il fallait sauver son frère. Mais Lucy, brave et enchantée par Narnia, voulait également courir à la rescousse de Tumnus, capturé par la sorcière, et délivrer Narnia de cet hiver interminable. Advienne ce qu'il adviendra, c'était son destin.
La suite de l'histoire, vous la connaissez déjà. Arrivant au camp d'Aslan que Lucy admirait et aimait de tout son coeur, Lucy et ses frères et soeurs chassèrent Jadis avec bravoure, puis furent couronnés. Lucy Arya Pevensie devint Lucy La Vaillante. Leurs liens familiaux s'apaisaient, ils riaient tous à nouveau. Jamais elle n'avait été aussi heureuse. Mais tout bonheur ayant une fin, ils quittèrent Narnia.
Un an s'écoula alors, et Lucy restait nostalgique à Londres. Narnia lui manquait, Cair Paravel également, et puis tout ses amis. Chaque jour, elle regardait dans le vide, priant pour voir apparaître Aslan, son ami de toujours. Mais rien ne vint. Jusqu'à ce jour, dans le métro.
A leur retour, le monde magique avait bien changé. Sous le joug des Telmarins, les Narniens étaient traqués, tués. Mais pourtant ils résistaient. Appelés par Caspian, les Pevensies devaient lutter. Lucy la Vaillante fit de nouveau surface, elle était prête à se battre coûte que coûte. Plus mûre qu'auparavant, elle savait les conséquences d'une telle guerre, mais l'enjeu en valait la chandelle. Lucy voulait retrouver Aslan, et voir encore les arbres et les esprits chanter dans la forêt. Mais la situation était figée. Lucy tentait de remotiver les troupes, car elle gardait au fond d'elle l'espoir de lendemains meilleurs. Elle avait vu Aslan, elle le savait là. Puis frappa l'étoile.
Un matin, elle commenca alors à voir apparaitre dans le camp narnien des esprits humanisés, un nouveau départ, une chance de plus. Elle fit la connaissance de nouvelles personnes avec lesquelles elle lia des liens, se montrant avenante et voyant en eux une chance de salut. Et puis enfin, un jour, elle vit apparaitre Tumnus. Lucy crut qu'elle allait en défaillir. Il était là, son grand ami ! Ce retour était porteur d'espoir, ah ça oui ! Accompagnée d'un jeune homme, le faune fut surpris de la trouver si grande, mais ne cacha guère sa joie.
Pour Lucy, l'impact de l'étoile n'était pas dénué de sens. Cela marquait pour elle le début d'une nouvelle ère, dans laquelle Narnia redeviendrait ce qu'il était. Guérisseuse, courageuse et porteuse d'espoir, la jeune reine regardait l'avenir : tout allait changer.

FICHE PAR ROMANE