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Attendez, vous n’êtes pas curieux de savoir où j’étais ? # Edmund

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Lucy A. Pevensie

Lucy A. Pevensie
► Date d'inscription : 14/12/2012
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MessageSujet: Attendez, vous n’êtes pas curieux de savoir où j’étais ? # Edmund Attendez, vous n’êtes pas curieux de savoir où j’étais ? # Edmund  EmptyMer 13 Nov - 22:13

Rien n'égale la famille

Je ne sentais ni mes jambes, ni mes pieds. Cela faisait bien trois jours que je marchais sur des sentiers tortueux, à travers différents bosquets dans le seul but de rejoindre Archenland. J'espérais de coeur pouvoir y retrouver Edmund, car après tout, cela était la principale raison de ma venue en ces terres qui, par chance, ne nous étaient pas hostiles.
La nuit commençait à tomber, tandis que la fraîcheur parvenait désormais à s'infiltrer au travers de ma grande cape qui masquait mon visage. J'ai froid, faim et j'étais exténuée néanmoins, je continuais de marcher jusqu'à ce que mes pieds saignent, jusqu'à ce que je perde le dernier souffle de vie en moi. J'avais l'impression de me purger, de m'exorciser. Chaque pas paraissait atténuer cette douleur vive, cette déchirure dans ma poitrine que je ressentais depuis l'attaque telmarine. Et puis, tant que je pensais à la douleur physique, les blessures mentales semblaient se refermer. Mais ce n'était qu'une illusion.

Je ne comprenais pas, je ne comprenais plus. Quand j'étais arrivée à Narnia pour la seconde fois, tout mon monde s'était effondré, certains de mes amis étaient morts, d'autres bien trop différent, et la guerre était à nos portes. Seulement, j'étais parvenue à trouver une place dans ce nouveau monde, et j'avais l'espoir de lendemains meilleurs. Nous aurions pu battre les telmarins, nous aurions pu ramener la paix à Narnia. Cependant, Aslan en avait décidé autrement. Une nouvelle fois, mon monde bascula, et cette fois-ci, je ne pouvais m'en relever.
En l'espace de quelques jours, j'avais vu mes amis mourir sous mes yeux, mourir entre mes mains, sans que je ne puisse rien y faire. Et la guerre n'était plus à nos portes, elle était chez nous, dans nos maisons, et même dans nos coeurs. J'en étais sortie transformée, je le sentais, mon coeur commençait à se noircir. Je ne m'indignais plus seulement l'injustice de notre situation, non j'éprouvais désormais de la rancoeur. Un sentiment si douloureux. Alors je marchais dans le seul but de m'oublier un instant.

Progressant plus lentement, je distinguai les lumières de Anvard, et je pressai le pas. Il fallait que je retrouve Edmund, que je comprenne les raisons de son départ. Si nous étions tous dispersé, nous allions devenir plus vulnérable. Et puis, mon frère me manquait terriblement, d'autant plus que Peter était parti également. J'avais toujours été proche d'Edmund, au point de lui confier mes histoires de coeur, seulement depuis quelques temps, ils s'étaient éloigné de moi ...
Après avoir traversé la dernière portion du bois, j'arrivai enfin à destination, et je me trouvai sur la Grande Place. J'étais déjà venu à Anvard, pourtant, ma vision flouée par la fatigue qui tombait devant mes yeux tel un rideau, m'empêcher de me repérer. J'avais la tête qui tournait, je me sentais partir petit à petit, et je chutai alors, m'appuyant contre un mur.

Le dos contre la pierre, je percevais les battements de mon coeur qui s'accéléraient tandis que les sons de la foule me semblaient lointain. J'étais à bout, je n'avais pas mangé, ni bu depuis plusieurs heures, et mon corps m'envoyait des signaux d'alerte. Lentement, je fermais alors les yeux. J'éprouvais l'horrible envie de m'abandonner là, de clore ce chapitre en même temps que ces yeux. Je voulais oublier ma dernière conversation avec Clément, et surtout chasser définitivement de mon esprit le visage de Novhak en train de mourir. Novhak ... Je l'avais perdu définitivement et cela me détruisait. Cela me paraissait tellement injuste. Je ne lui avait même pas dit au revoir, notre dernier échange étant une dispute. Et j'en voulais terriblement à Nolan de me l'avoir enlever. Alors je voulais oublier, avoir un répit. Simplement un répit. Et pour cela il me suffisait de fermer les yeux.
Je posai alors le derrière de ma tête contre le mur, toujours dissimulée par ma large cape. Sur ma peau, l'air frais qui me caressait ressemblait au souffle de la mort. Elle planait, omniprésente à Narnia. Notre monde sombrait, et je n'avais plus la force de lutter. Cela était terminé, je déposais les armes en lâchant prise. Et lentement, le néant vint alors m'embrasser.
(c) sweet.lips
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