onjour! Je m'appelle Eros mais mes amis me surnomment j'ai pas d'amis.. Je suis né dansun village pauvre de Telmar et j'ai 27 ans. Côté coeur, je suis fou amoureux mais je ne le sais pas encore, sachant que mon orientation sexuelle est hétéro. J'appartiens au groupe des Telmarins et je suis un(e) humain . Je suis une personne manipulatrice, egoiste, déterminé, battante; mais aussi sadique, prête à tout pour parvenir à ses fins, charmant, calculateur. On me dit que je ressemble beaucoup à Julian Morris.

l n'y a que le temps qui peut panser les blessures. C'est ce que tout le monde dit. A croire que mon histoire n'est pas celle de tout le monde. Je suis née dans une famille modeste, l'enfance je n'y ais pas eu le droit. Mes parents étaient de pauvres paysans qui faisaient des gosses pour pouvoir labourer leurs champs et se faire un peu d'argent. Je ne sais même plus combien j'ai de frères et sœurs tant nous étions nombreux. J'ai vite connu la violence très jeune sous les coups de mon père car je ne travaillais jamais assez vite pour lui. Le frêle et chétif garçon que j'étais n'aurait jamais du avoir à supporter de tels conditions de vie. Les coups, les blessures, la violence, la douleur, la souffrance, la famine, le manque de sommeil. J'ai tout enduré. Tout. J'ai grandi de ce monde de dureté. J'ai grandit en développant une haine envers ma famille, envers les hommes. Ils m'avaient détruit tout ce qu'ils en étaient. En m'enfermant dans cette pauvreté, cette faiblesse. C'est ainsi que du haut de mon jeune âge, j'ai appris à ne plus être un homme. Je suis devenu une machine, un automate, une personne incapable d'aimer. Une personne prête à tout pour ne plus se laisser traîner dans la boue.
La seule lumière dans ma triste vie c'était elle. Ma meilleure amie, ma sœur de cœur, ma protégée, ma beauté. Isis. Elle était la seule que j'appréciais dans mon entourage. La seule à me comprendre, à me soutenir. La seule à me garder un morceau de pain le soir. Nous étions toujours fourrés ensemble. Elle était la seule personne que j'aimais. La seule a qui je tenais vraiment.

A l'adolescence, je décidais de fuir. J'en pouvais plus de cette vie merdique. J'avais d'autre projet en tête. Je visais l'excellence, la cavalerie de Telmar. Depuis des années, je m’entraînais secrètement à l'épée et je n'étais pas trop mauvais à ce jeu là. Je n'avais rien à perdre à tenter ma chance là bas. Au contraire. Mon seul regret était de laisser Isis derrière moi. Mais tout ça, c'était pour elle aussi. Une fois que je serai chevalier, elle me rejoindrai et je lui offrirai la vie qu'elle méritait vraiment.
C'est ainsi que je gagnais Telmar, pour démarrer une nouvelle vie. Je me faisais passer pour une jeune homme issu d'une bonne famille, j'avais trouvé des vêtements plus convenable, et à force d'observation je finis par arriver à comprendre comment fonctionnait la noblesse. Tout était dans l'apparence, les faux semblants. C'était comme un jeu. Un jeu ou la manipulation était maîtresse. Ce qui tombait bien puisque je me débrouillais plutôt bien lorsqu'il s'agissait de manipulation.
Par chance, ou grâce au talent, j'ai très vite été accepté au sein des troupes de Miraz. Je n'avais pas peur de faire la guerre. La violence je connaissais ça par cœur. Je me montrais brillant partout, à l'épée, au tir à l'arc, la lance. C'était comme si j'étais né pour ça. Je me battais pour monter dans l'échelle social, me servant de mon talent et de mon charme pour faire succomber n'importe qui. Personne ne pouvait me résister. Je manipulais tout le monde même la famille royale, je me rapprochais d'eux dans le seul et unique but de monter dans l'échelle social comme toujours. Je n'oubliais pas ma belle Isis, lorsque je serai tout en haut, je la retrouverai.

A force d'effort et de persévérance, je finis par atteindre mon but. Mais j'en voulais toujours plus. Et c'est là que j'ai rencontré Mia. Une fée, une magnifique fée. Je n'avais jamais cru qu'elles existaient réellement et pourtant j'en avais la preuve devant moi. J'étais lors de notre rencontre blessé, mais je voulais tenter de l'amadouer tout de même. Elle pouvait m'être utile. Mieux si je prouvais aux Telmarins que les fées existaient alors je gagnerais définitivement une place parmi eux. J'étais terriblement blessé, et je pensais même y passer jusqu'à ce que Mia se décide à me venir en aide. Elle me révéla alors son secret. Le secret des fées. Des fleurs capables de soigner n'importe qui et n'importe quoi. Grâce à elle ma vie fut sauvée, mais j'en voulais plus. Toujours plus.
Une semaine plus tard, je retrouvais Mia à l'endroit exact de notre rencontre. J'avais en tête tout un plan pour obtenir ses précieuses fleurs. Je lui fis croire qu'un de mes frère étaient en danger mort, ce qui était en soi fort probable, sa naïveté et sa générosité la poussèrent à me proposer son aide. Elle voulait me montrer la sources de ces mystérieuses fleurs et je n'allais certainement pas passer à coté de cette occasion en or. Malheureusement rien ne se passa comme prévu. La mère de Mia entra en scène, tant et si bien qu'elle finit par s'en prendre à moi. Grossière erreur. Sans remord je la réduisais en poussière, me mettant définitivement Mia à dos. Ma chance d'intégrer la noblesse tombait à l'eau et je fuyais pour ne pas subir la fureur de la jolie blonde.

Quelques années plus tard, je fus contacter par un noble qui me tenait en estime. Il me proposa de prendre sa fille comme épouse. Une nouvelle chance m'était enfin offerte, et j'étais bien décider à la saisir. Une rencontre fut organisée entre la douce Elyna et moi. Tout de suite, je la trouvais belle, douce, charmante. L'épouse parfaite. Je ne pris aucunement d'affection pour elle, et je crois qu'elle non plus ne m'aimait pas trop. Mais tout cela n'était pas important pour moi. Tout ce qui comptait, c'était la place que j'obtiendrais grâce à elle. Elle n'était qu'un pion de plus. Le mariage eut lieu comme prévu, et j'obtenais enfin tout ce que je désirais. La richesse, le pouvoir. Il ne me manquait plus qu'elle. Isis. J'allais à présent tout faire pour qu'elle puisse avoir la vie de rêve dont je lui avais tant parlé. Elle aurait tout. Je lui donnerai tout, car elle était la seule et l'unique personne qui faisait de moi un homme. Un homme avec un cœur.

Le temps a passé et les choses n'ont pas vraiment changés. Je suis resté enfermé dans les chaos qui m'ont toujours entouré. Le hasard m'a de nouveau fait croiser le chemin de cette chère Mia. Faible jusqu'au bout, elle n'a pas eu la force de se venger à nouveau, et au final cette rencontre qui à première vue me paraissaient intéressante, s'est révélée ennuyante et insipide... Bref inutile de s'étaler là dessus en d'autres termes. Non le plus intéressant dans ma vie, c'est elle. Encore et toujours elle. Isis. Le rayon de soleil de mon existence est revenu éblouir mes journées. C'est par pu hasard que je l'ai retrouvé dans les bois. J'ai à la fois cru mourir et renaitre. Jamais je n'avais ressenti quelque chose d'aussi fort... Nos retrouvailles ont été à la fois houleuses et remplies de joies. J'ai encore du mal à croire qu'elle m'est absolument tout pardonné, malgré les horreurs que j'ai commis... Enfin le fait est qu'elle est à nouveau dans ma vie et pour de bon cette fois.
Suite à nos retrouvailles, je l'ai conduit à Telmar où nous avons vécu pendant quelques temps. Je lui ai fait découvrir ma vie ici, je lui ai donné tout ce que je possédais pour la rendre heureuse. Malgré tout cela n'a pas suffit. L'intervention inattendue des Insulaires dans notre ville à tout chambouler. Nous avons du fuir pendant la bataille pour notre propre sécurité et surtout pour ne pas être séparé à nouveau. Après quelques chamboulements et diverses aventures, nous nous sommes à décider à rejoindre l'île de Terebinthe pour trouver un refuge. Isis a une fois de plus bouleversé totalement ma vie. Elle tente de me remettre sur le droit chemin malgré mes nombreux travers... Je ne suis pas sur qu'elle y parvienne tant j'ai sombré profondément, mais égoïstement je ne l'empêcherai pas d'essayer. Car sa présence à mes cotés vaut pour moi plus que toutes les richesses de ce monde.