J'avais tout ratée, Flavia allait me tuer, les négociations avec le roi Peter furent un échec cuisant. Je me sentais lâche, jamais plus, j’accepterais ces missions, j’étais tombée amoureuse du second roi. Il ne pouvait m'aimer, moi la catin de Calormene celle que Flavia envoie pour faciliter les négociations. A force de toucher aux grands chefs d’état, je me sens sale et faible. Pourquoi ma vie était celle ci, quant le Roi était encore vivant tout allait bien. Pourtant la Reine Flavia n'avait jamais montrer qu'elle me détestais. Ma vie n’était rien d'autres qu'une vie sans liberté ni courage. Je devais retrouver ma garde raccrochées aux frontière avec Archeland, sauf que je m’étais sans aucun doute perdue. Un bruit venant de la foret, m’annonça que je n’étais plus seule.

Qui est là ? Répondez tout suite.


Je me retournais en fermant les yeux et me disant que la mort serait peut être ma liberté.J'avais dis ma question en tremblant, qui que ce soit, je ne pourrais me défendre, je n'avais aucune arme. Était ce un ami ou un ennemi ? La réponse me sera donner bientot.

Noël était arrivé au campement Narnien quelques heures plus tôt, avec son grand-père, après être passé dans son village natal pour revoir sa grand-mère et son oncle.
Il était retourné dans la forêt moins d'une heure après son arrivée, se qui avait profondément outré son grand-père qui ne comprenait pas pourquoi il ne restait pas au campement pour profiter un peut de sa femme qu'il n'avait pas vu depuis plusieurs semaines. Le marchand n'avait pas prêté attention aux réprimandes de son aîné. Quand à Mireille, son épouse, avec le temps, elle s'y était faite, se n'était pas la première fois qu'il lui faisait le coup, elle savait qu'il avait besoin d'un peut de temps à lui après ses longs voyages à traverser toute la contré et les contrés environnantes à marchander. Et puis, elle savait qu'elle avait jusqu'à la fin de la semaine pour pouvoir en profiter pleinement!

Noël était donc parti en forêt. Il y marchait depuis un bon moment lorsque, arrivé près de la frontière avec Archeland, il vit une jeune femme blonde.
- Qui est là? Demanda-t-elle en l'entendant approcher. Répondez tout de suite.
Elle se retourna et Noël fut surpris de voir ses yeux fermés. Elle devait avoir entre vingt et trente ans et ne semblait pas du coin.
- Je pourrais vous retournez la question! Déclara le Narnien en essayant de ne pas se montrer trop froid, comme à son habitude.
Elle semblait totalement tétanisée et se n'était peut-être pas une bonne idée de la tétanisée encore plus.
- Sinon, je m'appelle Noël McWinn. Se présenta-t-il. Et vous?

J'ouvris les yeux quant il me donna son prénom. C’était un homme dans la force de l'age qui semblait Narniens. Pourquoi cet homme inconnu me disait son prénom et me demandais le mien. Je regardais mes vêtements , c’était une robe transparente, d’après Flavia, cette tenue était parfaite. J'avais un peu froid, le temps changeait de Calormen. Je commençais a trembler, il manquait plus que ça.

Je m'appelle Lydia, je viens de loin dans le Sud.

Je lui dit ça en serrant mon corps, le froid commençais a être cuisant.Je grelotais toujours plus, j’étais avec un ennemis sans armes soit je mourais de froid ou de la main du Narniens. Flavia sera furieuse de savoir que sa catin serait morte. Peut être était ce ça ma liberté, mourir pour toujours et ne plus avoir a être obliger de suivre les ordres de Flavia. Il fallait que j'aille plus de courage, je ne laisserais pas tomber, le roi Edmund me sauvera des griffes de Flavia.

La jeune femme ouvrit les yeux. Elle regarda ses vêtements, une robe fine. Noël trouva ça étrange, comme tenue, pour une promenade en forêt. Elle trembla. Était-ce du à la peur ou parce qu'elle avait froid? Difficile à dire: la présence du Narnien en face d'elle ne semblait pas la rassurer et avec une simple robe, ce ne serait pas étonnant qu'elle attrape froid.
- Je m'appelle Lydia, je viens de loin dans le Sud. Se présenta-t-elle en entourant son corps de ses bras.
Comme sans doutait Noël, la jeune femme n'était pas du coin.
Elle grelottait de plus en plus. Le marchand, pris de pitié pour cette fille qui semblait totalement paumée, dans ce pays qui n'était pas le sien. Il se surprit à défaire le cordon de sa cape et de la tendre à Lydia.
- Je ne vous veux aucun mal. Prenez! Lui dit-il.
Il n'y avait pas à dire, la présence de Mireille dans sa vie et le décès de sa mère l'avait vraiment quelque peut changer: quelques années plus tôt, il ne serait jamais cru capable de prêter sa cape à quelqu'un qui lui était parfaitement inconnu et qui venait d'un pays étranger qui pourrait être un pays ennemi, qui plus est.
Lydia sembla hésiter. Comme elle ne semblait pas armer et qu'il ne lui voulait vraiment aucun mal, il prit le poignard qu'il avait à la ceinture et seule arme qu'il avait sur lui, d'ailleurs, et le jeta par terre. La lame de l'arme se ficha dans le sol, à ses pieds.
- De grâce, prenez cette cape et mettez-la, je n'ai aucune envie de vous voir mourir de froid! Commença à s'impatienter le marchand, comme Lydia semblait toujours hésiter à prendre la cape qu'il lui tendait.

Pouvais je lui faire confiance a cet homme inconnu et armé. Je tremblais toujours quant il s’approcha avec une cape, je reculais précipitamment, je ne voulais en aucun cas mourir dans cette foret. Je revoyais les grands désert de Calormène, le soleil réchauffer mon visage. Revenir a la réalité me fit échapper un gémissement dut au froid. Il commençait a s’impatienter et jeta son arme par terre en me pressentant sa cape. Je ne fessais pas du tout confiance mais si je n'acceptais pas, j'allais mourir de froid. Je me levais vers lui, mes pieds nus touchait le sol jonché de feuilles mortes. Je m’agenouillais prés de cet homme et lui pris la cape.

Merci a vous.

Je mis la cape et me sentis bien mieux. Je commençais a partir en direction du point de rencontre vers Archeland ou m'attendrait d'autres négociations. Alors que je n'avais pas quitter la clairière, je tombais a cause d'une racine, en me levant, j'eus très mal. Je regardais l'homme et gémis son nom.